La biodiversité est essentielle pour le développement naturel de tous les écosystèmes de notre planète. Biowork sensibilise ses salariés et ses clients à la nécessité de l’évolution des pratiques de notre métier, pour ramener de la biodiversité en ville. La biodiversité, c’est la vie !
Le travail des écologues nous a appris que nous pouvions « recontextualiser » un jardin à l’échelle d’un territoire. Cette petite parcelle constitue un morceau du puzzle de cette biodiversité. Les gestes des « premiers secours » pour faire revivre cette biodiversité sont ceux ci-dessous.
Réapprendre à désherber manuellement. Beaucoup de jardiniers ont oublié que notre métier est basé sur l’observation et la connaissance des espèces en place. Inutile de tout détruire juste pour éradiquer une mauvaise herbe !
Ces plantes étaient naturellement là avant les bâtiments d’entreprises et faisaient le lien entre nous et la faune environnante.
Sélectionner ainsi les espèces de plantes intéressantes qui vont abriter des espèces d’insectes, (ou de fruits) qui vont nourrir des espèces d’oiseaux, qui vont tuer des espèces de chenilles…, qui vont laisser tranquille nos plantes, donc recomposer certains maillons de la chaîne. La nature se charge du reste !
Trouver les points d’intelligence pour faire converger l’idée d’un joli jardin, respectueux de l’environnement, et acceptable en termes de repousse des adventices.
Nous privilégions le paillage ou la plantation d’espèces tapissantes. Et grâce à notre collaboration avec un élagueur, son BRF de branches (bois raméal fragmenté), qui constitue un déchet pour lui, devient notre ressource, sans que rien ne soit produit ou détruit. Véritable stimulant du sol, il redonne une vie microbienne à nos jardins.
Nous utilisons la lutte biologique dès que possible, pour lutter contre les espèces nuisibles et contrôler la population de ravageurs. Et ça marche 😉
Nichoirs et hôtels à insectes sont autant d’abris utiles, pour ancrer la biodiversité, même dans un petit espace.
A réserver plutôt pour des occasions particulières. Ils constituent souvent un piège pour de nombreuses espèces.
Le but est de concentrer ses efforts et son budget sur les endroits qui se voient le plus, ou qui vous semblent très importants, et laisser un peu plus la nature s’exprimer dans les endroits moins vus ou moins fréquentés, pour en faire un réservoir de biodiversité qui profitera au quartier.